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Prendre soin de l’existant

Nous avons étudié attentivement le site du Vergotedok, situé dans la zone du canal de Bruxelles en pleine évolution, et nous y avons trouvé un mélange intéressant d’atmosphères. Des maisons en rangée typiquement bruxelloises et un entrepôt caché à l’arrière. Une vue ouverte sur l’eau et des silos à ciment à l’opposé. Des bâtiments patrimoniaux et un quartier hyper-diversifié.

Pour maintenir ce mélange d’atmosphères, une stratégie ‘sufficiency’ a été proposée comme fil rouge pour la conception du projet. Cela signifie que nous examinons d’abord ce qui est disponible, en termes de structure et d’énergie, puis nous cherchons des stratégies pour en utiliser « juste assez » pour les activités spécifiques qui se déroulent dans le bâtiment.

Pour préserver autant que possible les structures existantes, nous avons examiné uniquement les limites de sécurité pour la construction porteuse, au lieu d’appliquer la norme conventionnelle qui ne permet aucune flexion des composants (ce qui est une condition purement esthétique). Pour la consommation d’énergie, nous appliquons un modèle de confort adaptatif qui évolue en fonction des conditions météorologiques et peut être adapté à l’occupation des bureaux, tout en autorisant certains pics de température tout au long de l’année.

simulation solaire
copyright Stijn Bollaert

Activity-based

Le processus de cocréation de ce projet a commencé par un camping dans les anciens bureaux de Greenpeace et sur le navire Rainbow Warrior à Ostende. Nous avons observé différentes activités, reçu des commentaires spontanés et mis en place une enquête pour recueillir des données sur les différents profils travaillant chez Greenpeace (personnel, bénévoles, activistes et organisations locales). Le personnel, qui constitue le groupe le plus important, nous a clairement demandé d’interagir davantage avec les autres profils qui se rendent sporadiquement au bureau, afin de créer une atmosphère plus dynamique.

Ensuite, une approche basée sur les activités nous a permis d’identifier un certain nombre d’activités de travail chez Greenpeace : grandes réunions, petites réunions, réunions informelles, travail ciblé, appels, repas, fabrication d’objets, escalade. Les espaces liés à ces activités sont accessibles à différents profils et sont visibles dès l’entrée publique, reliés à une cour centrale qui donne une vue d’ensemble du siège.

Le partage de ces espaces, par Greenpeace et les organisations locales, devrait favoriser les interactions sociales et encourager un sentiment de communauté. En plus d’adapter le programme aux besoins de Greenpeace, nous avons donc étudié la gestion de ces espaces partagés en regroupant les activités et en tenant compte des installations partagées ainsi que des importantes barrières acoustiques. Nous avons ainsi créé un environnement de travail où de multiples activités peuvent se dérouler simultanément et interférer si nécessaire.

Pour maintenir ce mélange d’atmosphères, une stratégie ‘sufficiency’ a été proposée comme fil rouge pour la conception du projet. Cela signifie que nous examinons d’abord ce qui est disponible, en termes de structure et d’énergie, puis nous cherchons des stratégies pour en utiliser « juste assez » pour les activités spécifiques qui se déroulent dans le bâtiment.

Luutzen Schaap project architect
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Adéquation

Un bâtiment à faible impact sur l’environnement devrait avoir un impact important sur le plan architectural. Le choix de préserver, de rénover et de transformer n’est pas seulement crucial pour la réduction du carbone incorporé, il nous met également au défi de jouer le phénomène de bricolage incrémental pour découvrir une grande diversité d’espaces.

Conformément à notre objectif de faire correspondre les structures existantes et les flux d’énergie avec des activités spécifiques, nous avons fait des choix évidents pour la programmation du projet, comme l’ancien atelier d’orgue à l’arrière qui est devenu l’atelier des activistes de Greenpeace, ou le placement des chambres d’hôtes dans les maisons en rangée à l’avant. Cependant, entre l’avant et l’arrière, nous avons conçu une séquence élaborée d’espaces intérieurs et extérieurs, de zones publiques et privées, et de climats intérieurs plus ou moins conditionnés, offrant à Greenpeace, en tant qu’organisation, de multiples options spatiales.

Un facteur important mais invisible dans notre approche de la programmation des structures existantes est l’utilisation de l’air. La ventilation est contrôlée pour chaque espace séparément afin de permettre une occupation diversifiée, tout en réduisant les puits et en évitant les interventions structurelles inutiles.

Le système de ventilation est en outre combiné à une stratégie de refroidissement naturel par ventilation. Grâce à un simple système de surveillance, les fenêtres s’ouvrent automatiquement, en fonction de la température intérieure et extérieure, du vent et des niveaux de CO2 dans les espaces intérieurs. De cette manière, avec un peu d’aide technologique, nous ne préservons pas seulement le potentiel des espaces existants, mais nous l’optimisons également en vue de la prochaine étape du cycle de vie du bâtiment.

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